IRM
Une grosse machine qui fait plein de bruit ? Pas très rassurant, ça ! Nicolas doit passer une IRM, mais il n’est pas sûr d’avoir bien compris ce que c’était. Accompagné de sa famille, il va découvrir les différentes étapes de l’examen.
Chaque chapitre se débloque une fois que celui en cours est terminé, en savoir plus sur le principe de jeu
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En bref
Ce parcours de soins suit le déroulement d’un examen via IRM (Imagerie par Résonance Magnétique). C’est une technique d’imagerie médicale datant du début des années 80. Elle permet de voir avec précision une partie du corps en deux ou trois dimensions. Par rapport au scanner, l’enfant hospitalisé ne reçoit aucune irradiation. Il n’y a donc pas de toxicité due à l’examen.
Les documents nécessaires
Avant de partir pour l’hôpital, il faut penser à rassembler les documents nécessaires de l'enfant malade: convocation, carte vitale, justificatif de sécurité sociale et mutuelle, et carnet de santé.
Etre à jeun
Si votre enfant qui passe une IRM est très jeune, il devra éviter de boire et de manger 3 à 4 heures avant de passer l’examen. Ceci est notamment valable s’il doit recevoir une sédation avant d’entrer dans la machine.
Eviter les objets en métal
Dans le but de préparer l’enfant pour l’hôpital, il faudra mettre de côté ses objets métalliques. L’examen ne doit pas être passé avec des objets en métal sur soi, qu’il s’agisse de bijoux, piercings, montres, pinces à cheveux, ou encore téléphone portable, baladeur mp3… Il faut également éviter les vêtements comportant du métal (fermeture-éclair, bouton pression…) Même les appareils dentaires doivent être enlevés. Sinon, on risque d’obtenir des images floues ou fausses, et même d’abîmer la machine. Si vous avez oublié de laisser les objets en métal de votre enfant à la maison, il faudra les enlever et les garder vous-même : vous ne pourrez pas les laisser dans la chambre.
Prévoir la crème anesthésiante
Si l’examen de votre enfant nécessite un produit de contraste, on lui posera un cathéter. La crème anesthésiante permet de le faire quasiment sans douleur. Il est recommandé d’acheter la crème anesthésiante à l’avance et de l’appliquer à la maison, avant de partir, car elle met une heure avant de faire effet. Dans le cas contraire, il faudra patienter à l’hôpital.
Accueil à l’hôpital
Vous serez reçus à la borne administrative, auprès de l’hôtesse d’accueil. Vous présenterez les documents nécessaires à l’examen, après quoi une feuille d’enregistrement vous sera remise. Dans la mesure du possible, faites en sorte d’arriver une heure avant l’horaire de l’examen, pour votre installation dans la chambre d’hôpital et la pose du cathéter.
La pose du cathéter
L'injection du produit de contraste se fait au moyen d’un cathéter, généralement placé sur le dos de la main, ou sur l’intérieur du bras. L’infirmière le posera après l’application de crème anesthésiante, une fois que celle-ci aura fait effet.
La sédation
Pour les très jeunes enfants, on est parfois amené à réaliser une sédation par un produit administré par voie rectale, sous forme d’un petit lavement. Cela permet à l’enfant d’être endormi ou de rester calme pendant l’examen. Parfois, cette sédation n’est pas efficace. Dans ce cas, l’examen ne sera pas interprétable et il sera envisagé de refaire l’examen ultérieurement avec une brève anesthésie générale.
La salle d’attente
Dans la salle d’attente de l’IRM, l’enfant peut amener ses jouets. Il sera installé dans la salle d’examen par le technicien. Il peut garder sa peluche, à condition d’être certain qu’elle ne contient pas de composant métallique.
Le produit de contraste
On utilise souvent un produit de contraste que l’on injecte dans le bras par voie veineuse, grâce au cathéter posé précédemment. Ce produit aide à mieux voir les parties du corps étudiées. L’examen se déroule généralement en deux étapes : on prend d’abord une série d’images, puis on injecte le produit de contraste, après quoi on prend une seconde série d’images. Cela permet notamment de comparer les deux séries.
La machine IRM
La machine IRM est dotée d’un aimant très puissant, qui génère des ondes de radiofréquence inoffensives. C’est une sorte de tunnel ouvert aux deux extrémités, bien éclairé et ventilé. Il faut rassurer votre enfant, lui expliquer l’IRM, lui dire qu’il ne sera pas seul : le personnel médical placé derrière la vitre le voit et l’entend, et peut parler avec lui grâce à des micros. L’appareil est assez bruyant, un peu comme un marteau-piqueur, mais on peut mettre des bouchons d’oreille pour réduire le bruit, ou écouter de la musique pendant l’examen.
Rester immobile
Passer une IRM peut prendre de 15 à 45 minutes, selon la zone à étudier et l’immobilité du patient. Pour que tout se déroule bien, il ne faut pas bouger pendant toute la durée de l’examen. Plus on bouge, plus l’examen risque de durer longtemps. A la fin, votre enfant vous rejoint dans la salle d’attente, puis vous serez raccompagnés jusqu’à la chambre.
Retrait du cathéter
Une fois de retour dans la chambre du service pédiatrique, l’infirmière retire le cathéter : c’est un geste rapide et indolore. Votre enfant bénéficiera d’une surveillance s’il a reçu une sédation. Le cas échéant, il se réveille progressivement, et son état sera évalué dès le retour dans la chambre. Il pourra donc rentrer à la maison si sa vigilance est normale.
Conclusion
Il n’y a pas de surveillance particulière après la sortie de l’hôpital. Le délai pour obtenir les résultats est variable : soit l’examen a pu être interprété rapidement et le médecin vous donnera le résultat avant votre retour à la maison, soit l’interprétation ne peut pas être faite rapidement et vous serez tenus informés par téléphone ou par courrier des résultats.
Validé par le docteur Eric Huart, pédiatre retraité (Centre Hospitalier d’Arras)
Dernière mise à jour le 11/01/2012
De nombreux partenaires LudoMedic est le fruit de nombreuses collaborations à la fois techniques et médicales. CCCP a mobilisé nombre de partenaires en amont du projet, ainsi que lors de son développement.
